La Croix de Mac-Mahon
Elle marque le lieu où le Maréchal Mac-Mahon fut blessé pendant les combats du 1er septembre 1870. Edmée Patrice Maurice, Comte de Mac-Mahon, Duc de Magenta était le commandant en chef de l'armée française. Il fut fait prisonnier à Sedan.
L'Ossuaire militaire de 1870
Il est situé au sud du cimetière de bazeilles et fut construit entre 1876-1877 sur un terrain en grande partie vendu à l'Etat par M. Braffort, maire de Bazeilles. Il contient les ossements de 998 soldats français et 1061 soldats bavarois tués les 31 août et 1er septembre 1870.
Infos pratiques
Ouverture de la crypte - ossuaire (et du musée) :
Demandez la clef au Musée de la dernière cartouche, aux horaires suivants :
. du 6 janvier au 31 mars : 13h30-17h
. du 1er avril au 14 juin : 13h30-18h
. du 15 juin au 15 septembre : 10h-12h et 13h30-18h
. du 16 septembre au 30 septembre : 13h30-18h
. du 1er octobre au 14 décembre : 13h30-17h
Fermeture de la crypte - ossuaire :
. les lundis et mardis
. du 15 décembre au 5 janvier (fermeture annuelle)
Tarif :
Gratuit
Localisation :
63 bis rue Gambetta (au fond du cimetière communal)
08140 Bazeilles
Renseignements :
Téléphone : 03 24 27 15 86 (Musée de la dernière cartouche)
Église Saint-Martin
Le nom de Bazeilles trouve son origine dans les termes "basilica" ou "basilia" qui, au VIIe siècle, désignaient l'"église". Selon toute vraisemblance, cette "basilica" se trouvait à l'emplacement de l'église détruite en 1870. Elle était dédiée à Saint-Martin dont le culte était très répandu dans la région et était célébré le 11 novembre. A la fin du XIe siècle ou au début du XIIe siècle, ce lieu de culte fut remplacé par une église romane remaniée au XVe siècle puis au XVIIIe siècle. En 1870, Bazeilles et son église sont incendiés. La population, victime innocente, est martyrisée, décimée...
Au lendemain du drame, mais surtout après le départ des troupes d'occupation, en 1873, un grand mouvement de solidarité permit à cet "Oradour ardennais" de renaître de ses cendres. A l'aide de l'Etat s'ajoutera une souscription nationale patronnée par Madame Thiers, femme du Président de la République. Elle fut lancée sous l'émouvante appellation "Sou des chaumières". Pour perpétuer le souvenir de ce magnifique élan de générosité, on scella au-dessus des portes de 37 maisons reconstruites, des plaques en fonte peintes en rouge qui portaient l'inscription : "Souscription nationale du sou des chaumières".
Le culte religieux fut assuré jusqu'en 1872 au château de Montvillers, puis dans une chapelle aménagée dans l'ancien presbytère devant lequel avait été montée un échafaudage de fortune auquel était suspendue une cloche destinée à remplacer celle qui avait fondu dans l'incendie. Quant au coq du clocher, il s'en était sorti, mais, à la suite de péripéties, il s'envola de Bazeilles pour atterrir dans une vitrine du Musée des troupes de marine à Fréjus.
La nouvelle église, de style néogothique, fut inaugurée solennellement, le 28 avril 1904, par le Cardinal Langénieux, archevêque de Reims. Elle est importante et beaucoup plus grande que l'ancienne. Elle possède des vitraux lumineux inspirés de l'art nouveau. Offerts par des bienfaiteurs, ces vitraux évoquent les vies de Saint-Martin et de Saint-Louis et l'un d'entre eux, représentant un groupe d'officiers, rend hommage aux soldats qui se sont sacrifiés dans la défense de Bazeilles en 1870.